dimanche 7 octobre 2007

Quand la France gagne !

Etre chauvin est devenu suspect. Le patriotisme exalté s’est mué en une espèce de désintérêt pour toute cause nationale. Car qui dit patriotisme dit nationalisme dit extrémisme et xénophobie. Peut-on aimer son pays, en être fière, s’en revendiquer, sans pour autant ne pas se dresser contre ses voisins et les pays qu’on ne connait pas ? Pourquoi ne peut-on dire « on » ou « nous » pour parler de son équipe nationale ?
On peut me trouver ridicule quand je dis que j’aime la France. C’est le pays d’où je viens, qui m’a vu grandir. Et pourtant ça n’empêche que la Pologne me manque et que l’Irlande me fait rêver.
Une fête simplement déclenchée par une victoire au Rugby m’a mis du baume au cœur. Une joie bonne-enfant règne Rue de la Liberté, ces drapeaux flottant et ces klaxons me font rire de bonheur. Heureuse d’être cette Française qui vit entourée d’étrangers qui n’en sont plus, qui la font rire, d’être cette Française qui apprend à vivre à leur contact.
El.

mardi 4 septembre 2007

En quête d'un titre

Disparaitre, Vaciller
Fuir, Fuir à l'infini,
Quitter ce que je suis.
Cet être haï résiste et persiste.
Schizophrénie et folie
Larmes d'indécision
Que le silence règne!
Que ces voix hargneuses s'éteingnent!

El.

mardi 28 août 2007

Voyage avec conclusions




[si impatiente toi...]
Une semaine. Ou plutot 5 jours. C`etait assez pour me rendre compte des choses. Choses tres importants pour moi. Prague, Praha ... tres bellle. (surtout les chateaux dans les bus :P ). A cote du fait, que seulement ces quelques jours ont ete juste dont j`avais besoin pendant ces vanaces, j`ai eu mes propres conclusions apres le voyage, apres avoir lu mon jurnal de bord interieur (si profond... muhahaha)
Mes amis. C`est ca la premiere et la plus importante des conclusions. Quand j`etais plus petite je voyais les autres allant dans une excursion avec les amis et je trouvais ca merveilleux. Pendant le lycee je pensais que ca va jamais arrive. Mais Prague m`a demontre tout le contraire. J`ai enfin les personnes dont j`avais besoin. Merci a vous mes amis, car avec voux je peux etre moi meme (et je suis difficle a supporter, demandez-les :P et j`ai mes gros defaux et ca c`est plus dur :) J`ai hate de vous revoir, de vous parler, car c`est ....just the right feeling. [Miss je sais que ce paragaraphe va te decevoir comme lomguer mais c`est assez je crois pour vous remercier de tout mon coeur]
Et la deuxieme c`est plutot....hmmmm. Bref, je suis partie. Je suis partie de ma ville, de mon pays, de mes parents, de mes ex-amis. Rien n`est plus pareil. Et tu sais quoi? Mon egoisme dit : c`est bien comme ca. Pendant trois mois (encore un a venir) je me sens une intruse ici. Les personnes que je rencontre dans la rue me demndent toujours "Et comment ca va? Bien?" Toujours la meme question. Anyway, I guess it`s better this way......

vendredi 3 août 2007

Si c'était un homme

" [...]Considérez si c'est un homme
Que celui qui peine dans la boue
Qui ne connaît pas de repos,
Qui se bat pour un quignon de pain
Qui meurt pour un oui ou pour un non
Considérez si c'est une femme
Que celle qui a perdu son nom et ses cheveux
Et jusqu'à la force de se souvenir,
Les yeux vides et le sang froid
Comme une grenouille en hiver.
N'oubliez pas que cela fut,
Non, ne l'oubliez pas.[...]"
Primo Levi

Alors ça serait ca! Toute l'horreur des camps de concentration viendrait de ce que les nazis aient trouvé le moyen de faire perdre leur humanité à leurs prisonniers: on supprime leur identité, ils sont affaiblis à tel point que l'instinct prend le dessus, les réduisants à l'état d'animal. Je sais que je ne comprendrais jamais ce qu'il s'est passé là-bas. Partagée entre cette volonté de comprendre comment on peut ressortir d'une telle épreuve, comment on en est arrivé là et l'assurance qu'au fond de moi je ne veux pas de ces réponses.
Il y a aussi cette petite voix qui me souffle que je n'aurais jamais réussi à survivre dans cet enfer. Mais pkoi cela me perturbe-t-il tellement? Est-ce à cause de cette fierté qui aurait voulu que l'on résiste à ce qu'on leur a fait subir ?? Mais que vaut un peu de fierté humaine au milieu de cette folie et de cette souffrance.
Je me dis que parfois j'aurais préféré ne jamais savoir ce dont l'homme est capable.
El

jeudi 2 août 2007

Une nouvelle

Bulle, you`re alive!!! hihihi.
Je suis tres contente de lire qqch de toi. Je suppose que tu sais que bientot on va etre tres tres proche de toi :))Est-ce que nos chemins vont se rencontrer? Pelopyse tu penses quoi? ;)
laisse une petite pensee ici .......

mercredi 4 juillet 2007

Journal de vacances. Culpabilité

En regardant la ville, tu te rendes compte qu`elle n`est plus comme dans tes souvenirs idéalisés. Elle est différente, encore en transition. Et pourquoi tu la rend coupable ? Tu crois qu`elle a eu les ressources et l`esprit de faire autrement ? Crois-tu que si elle avait eu une autre alternative elle ne l`aurait pas acceptée ? Ce n`est pas le moment de refuser et de nier le héritage, ton héritage. Seulement parce que tu as eu l`occasion de connaître quelque chose différent ne te donnes pas ce droit de juger si durement.
Le pire c`est qu`en regardant les gens, en voyant leur pauvreté, tu veux fermer les yeux. Et c`est ça qui fait plus de mal, et que tu ne veux pas voir. Moi. Parce que c`est dur de voir tant d`un coup et de savoir que tu peux rien faire et en t`imageant leur difficultés chaque jour tu t`appercoit que tu n`apprécies rien. Tu veux pas le voir parce que tu ne veux pas l`accepter et tu as peur de ne pas y devenir comme eux un jour. C`est ça. Tu parles à la deuxième personne parce que tu as peur de toi-même. De ce que peut être pire en toi : de cette peur qui peut se transformer en rejet, en dégoût, en supériorité, dans tous les sentiments que tu t`es dit de ne jamais approuver. Mais je peux pas l`empêcher.
P.S. Une semaine magnifique. Pas besoin de plus car de toute manière ça ne s`écrit pas ça se ressent.
Pourquoi ton âme est partagé ? Ici, tranquillité, là travail. Est-ce que tout se résume à ça ? A la quête de l`équilibre. A la quête de vous…. mes amis

lundi 2 juillet 2007

une journée au passé

Les souvenirs ont tournés, défilés, repassés. Tout d'abord heureux. Quelle chance et quel bonheur cette semaine: insouciance, rires et réveils difficiles ;-) Mais je rentre chez moi après une longue absence : 4 mois qui pourtant ne me paraisse qu’une parenthèse. J’aurais voulu profiter de chaque instant pour redécouvrir ce qui fut mon univers. Mais la tête n’y est pas. Ailleurs dans un monde qui s’échappe et s’évapore.
Cette semaine a été merveilleuse (au delà de mes esperances) merci tt simplement de l'avoir passé avec moi et découvert une partie de mon univers. Mais ce n'est déjà plus qu'un souvenir. Pourtant ce souvenir reste vivant en moi, vous me manquez.
El